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Entreballots et bagages, les taxis roses de la ville déversent à Hualampong Station une foule de passagers pressés. Quittant Bangkok grouillant et affairé, arrivés à la gare, le spectacle est étonnant : sur une plateforme face aux voies, sagement installés sur des chaises de fortune, des hommes en rang attendent de se faire couper les cheveux à la chaîne !
LAsie du Sud-Est est une partie du globe qui abrite des milliers de trésoirs tant architecturaux que naturels. Chaque pays se distingue de son voisin par ses particularités, ses us et coutumes, ses paysages et son histoire. Le fleuve Mékong, quatrième plus grand fleuve d’Asie, est nourri de neige himalayenne et d’alluvions tropicales.Son majestueux cours a installé des
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gFFNP. AFP Le Premier ministre britannique Boris Johnson a déclaré mercredi au président américain DonaldTrump que la violence raciste n’a pas sa place dans la société, en disant qu’il était rendu maladeet consterné » par la mort de George Floyd lors d’une arrestation. PM Johnson a dit Mon message au président Trump, à tout le monde aux États-Unis, du Royaume-Uni …, et je suis sûr que c’est une opinion partagée par leécrasante majorité des personnes dans le monde, est que le racisme, racistela violence n’a pas sa place dans notre société ». George Floyd, âgé de 46 ans afro-américaine, a été menotté et épinglé àle sol à Minneapolis le 25 mai par un policier blanc qui agenouillésur son cou alors qu’il haletait. Des dizaines de milliers de manifestants sont descendus dans les rues de Seattle à NewYork, exigeant des accusations de meurtre et d’autres arrestations plus strictes sur la mort deFloyd. Les manifestations sont devenues violentes à travers les États-Unis qui a fait au moins cinq personnesmorts et plus de personnes arrêtées. Trump a annoncé lundi qu’il déployait des milliers de lourdement armés »soldats et policiers pour prévenir de nouvelles manifestations à Washington, oùbâtiments et monuments ont été vandalisés près de la Maison Blanche. Trump et Johnson a eu une conversation téléphonique vendredi dernier et discutéla réponse globale à coronavirus. Les deux dirigeants ont également parlé du prochain sommet du G7 qui devrait êtretenue à Washington en Juin, en soulignant l’importance des dirigeants réunis àaux États-Unis en personne si possible ». Mardi, l’ancien président de Etats-Unis, George W. Bush et sa femme avaienta condamné l’incident, en disant Laura et moi angoissé par la brutaleétouffement de George Floyd et troublé par l’injustice et la peurasphyxier notre pays. Pourtant, nous avons résisté à l’envie de parler, parce quece n’est pas le temps pour nous de faire la leçon. Il est temps pour nous d’écouter ». La police et les manifestants se sont affrontés dans de nombreuses villes, dont Chicago et NewYork, avec des officiers répondant aux projectiles avec spray au poivre en magasinfenêtres ont été brisées à Philadelphie. La plupart des magasins du centre-ville de Manhattan ont eu contreplaqué installé surleurs fenêtres et les entrées et les travailleurs ont été barricader plus boutiquesMardi après-midi, contreventement pour une nuit potentiellement violente. Vendredi dernier, Barack Obama avait exprimé la angoisse » de millions deAméricains sur la mort d’un homme noir et dit le racisme ne peut pas être normal »aux Etats-Unis. Plus tôt, le candidat démocrate Joe Biden a condamné l’incidentet dit Nous devons nous assurer que la famille Floyd reçoivent la justice qu’ilsont droit à ». Une semaine après Floyd est mort à Minneapolis, une autopsie a blâmé sa bande vidéola mort carrément sur un policier blanc qui l’a épinglé par le couavec son genou pendant près de neuf minutes, comme Floyd a plaidé Je ne peux pas respirer! » L’agitation a été la plus répandue aux États-Unis depuis 1968,lorsque les villes se sont en flammes sur le meurtre des droits civils icon MartinLuther King Jr, et les souvenirs ravivé de émeutes de 1992 à Los Angeles aprèsla police a été acquitté dans le passage à tabac brutal de noir Rodney King motoriste.
Le parc national d’Etosha est sans doute l’une de nos plus belles aventures en Namibie. Chaque jour fût un véritable dépaysement. C’était pour moi un rêve d’enfant, découvrir cette savane qui a inspiré Le Roi Lion, le dessin animé préféré de mon enfance. Déjà trois mois que nous sommes rentrés de NAMIBIE et j’ai encore un peu beaucoup le cœur là-bas. Vous avez d’ailleurs énormément réagi sur Instagram au fil du voyage et on vous en remercie. A mon grand plaisir, certaines d’entre vous ont déjà booké leur billet pour un road trip namibien au printemps/été 2018… C’est l’essence même de nos récits sur ce blog partager nos expériences, vous faire découvrir de nouvelles destinations, avec toujours cette envie de vivre des moments inoubliables. C’est donc après une escale unique à Johannesburg que nous mettons le cap sur la NAMIBIE. Notre voyage a duré 13 jours, ce qui laisse le temps de découvrir cette contrée de manière plutôt aventureuse tout en se permettant un soupçon d’improvisation ! Ici notre itinéraire sur 13 jours et 14 nuits découpé en trois articles Jour 1 Départ de Johannesburg / Direction BRANDBERG Jour 2 BRANDBERG / OTJIWARONGO et arrivée à ETOSHA Les jours 3-4-5 ETOSHA Journée 6 Dans le Damaraland, nuit au Palmwag Campsite Journée 7 Dans le Damaraland, nuit au SPitzkoppe campsite le 8 jour route en direction de Walvis bat et nuit à Solitaire Desert Farm Journée 9-10-11 Sesriem Campsite NWR et nuit au désert Quiver Camp le 12 et 13 ème jour retour vers Windhoek & bye bye la Namibie Nous arrivons à l’aéroport de Windhoek le dimanche 5 novembre 2017. Sacs sur le chariot, lunettes de soleil en place, on pense direct pratique et on va changer nos euros et acheter une carte SIM. A l’extérieur règne une chaleur écrasante. On se rend chez notre loueur la société BRITZ pour récupérer notre 4×4. Démonstration du véhicule, des équipements, du système de sécurité, tout cela nous parait interminable. Dans le hall du local, des éclats de voix attirent notre attention des Australiens qui rendent leur véhicule ne semblent pas d’accord avec la conservation de leur caution. Un présage ? Mais passons plutôt aux réjouissances. 1/ Avant la découverte du Parc National d’Etosha halte dans le parc national du Brandberg Notre véhicule enfin récupéré, on prend la direction du Nord de la NAMIBIE. Durant plus de 3 heures le paysage défile sous nos yeux et on profite de la douceur d’une longue route goudronnée. Le dépaysement est total, avec cette nature très aride. On ne croise que très peu de monde. Nous avions établi un itinéraire plutôt vague pour ne pas nous limiter sur place et profiter de nos découvertes. D’emblée, je suis plongée dans l’ambiance avec le thermomètre qui affiche 31 degrés. J’observe le paysage défiler, avec une musique parfaite en bande-son. Les animaux ne se font pas trop attendre. Quant à Camille, il se fait comme il peut à la conduite à gauche. D’ailleurs à chaque clignotant, il se trompe et actionne les essuie-glace. C’est un geste mécanique terriblement agaçant qui a duré plusieurs jours. Cependant, c’est aussi ça les vraies vacances » perdre un peu ses repères et apprendre dans un nouveau pays. La nuit est déjà tombée quand nous arrivons dans le parc le timing n’est pas parfait pour cette première journée. On croise un phacochère mort allongé sur la route, avec trois 4X4 qui ont pilé les uns derrière les autres. Au moins c’est clair, on comprend pourquoi les guides sur la NAMIBIE insistent tant sur l’interdiction de conduire la nuit. Sur les routes de ce nouveau pays Le lundi 6 novembre, on quitte le Parc National du Brandberg en direction du PARC NATIONAL d’ETOSHA. Après quelques heures de route, c’est en début d’après-midi que nous voyons notre première pancarte signalant une grande ville » OTJIWARONGO. L’endroit stratégique et idéal pour faire le plein de provisions et d’essence au SPAR le temple des courses ! Nous sommes maintenant équipés à bloc, l’aventure namibienne peut commencer. Le GPS nous propose un itinéraire alternatif. Pourquoi pas ? C’est l’aventure, on est seuls sur la route, on traverse quelques exploitations agricoles et leurs troupeaux de vaches et de chèvres bicolores. Le long de la route, les entrées des fermes sont matérialisées par des tonneaux métalliques et des pneus. Il y a des cactus immenses incroyables et des fourmilières géantes ! Vers 17h30 on croise quelques habitants, avant d’arriver enfin à destination. La NAMIBIE est généreuse avant même d’entrer dans le parc proprement dit, on croise quelques zèbres et une autruche. Ils sont les premiers animaux sauvages que nous rencontrons. Forcément, on s’arrête, émerveillés. La suite est encore plus magique car à peine on entre dans le parc d’Etosha qu’une multitude d’animaux s’offre à nous !!! Notre premier Safari dans le Parc National d’Etosha Nous arrivons au camp Okaukuejo, mais il nous reste de la route à faire car le camp a fermé à 19 heures. Le temps d’assister à un spectaculaire coucher de soleil et on repart vers le Hallali Camp , où on a décidé de dormir et qui se situe au centre du Parc. Nous installons notre campement à l’emplacement numéro 18 en dessous d’un arbre. Barbecue privé, non loin des sanitaires c’est pas mal. Plutôt proche des autres campements, ce n’est pas l’emplacement rêvé mais pour une deuxième nuit et après une longue journée de route, on dira que c’est satisfaisant. Chacune de nos soirées en NAMIBIE sera unique et ne ressemblera à aucune autre. Seule constante s’installer avant la tombée de la nuit et après un petit temps d’adaptation, chacun s’est attribué ses tâches. Une fois le 4×4 garé, Camille déplie la tente de toit, ouvre les fermetures éclairs d’un côté et je prends le relais de l’autre côté. Imaginez un grand carré vert kaki au milieu du toit du véhicule. On ouvre chacun un coté pour enfin déployer la tente coté passager. Une fois l’échelle en place, Camille grimpe mettre en ordre matelas, duvets et oreillers. Pendant ce temps, je sors la table, les chaises pliantes et les ustensiles de cuisine. Ah oui précision importante malgré ses fermetures, le 4×4 est un véritable refuge à sable et poussière. Chaque soir, nous sommes obligés de bien secouer les affaires. 22h24, nous sommes face à un trou d’eau, assis sur des marches de pierres encore tièdes de la chaleur du soleil. Au moment de partir un rhinocéros arrive. Incroyable. Nous n’étions qu’à quelques mètres. Dix minutes plus tard, un second rhinocéros arrive ; on l’entend renifler et aspirer les branches. 2/ Au cœur de la nature sauvage du parc national d’Etosha Le premier jour, dans les cahots du 4×4, j’avais la désagréable impression qu’on allait passer beaucoup de temps à attendre les animaux, je me suis heureusement trompée. Le parc national d’Etosha est une invitation à la contemplation, un véritable voyage dans le voyage. Ce mardi, on emprunte une piste sous une forte chaleur et le ciel est d’un bleu carte postale, pas un nuage à l’horizon. On s’arrête au Namutoni Camp, qui est très convoité car il offre un beau point de vue. Chaque campement dispose d’un waterhole et celui-ci est plutôt joli. Ce camp est aussi et surtout construit autour d’un fort. Il est même bien fréquenté puisqu’on aperçoit un éléphant, aussi fascinant que majestueux. Avec lenteur, il s’abreuve sous nos yeux, s’offre une douche à la trompe puis repart tranquillement. Les Aléas d’un road trip en 4X4 et en Namibie A 13h00, nous tentons de repartir mais le destin en a décidé autrement. Première crevaison du voyage. Chanceux dans notre malheur, on est à proximité de la station du campement. Nous avons donc rapidement été secourus. A ce propos voici un conseil essentiel d’abord utiliser le pneu sous le véhicule et pas celui situé sur la porte arrière. Celui du dessous est bien plus compliqué à extraire, donc il vaut mieux s’en débarrasser » en premier, surtout lorsqu’on est aidé. Pour en revenir à l’une des raisons pour lesquelles on a choisi la NAMIBIE, il faut que je vous parle un peu de moi petite fille. Certains trouverons ça ridicule et d’autres me comprendront enfant, mon dessin animé préféré était Le Roi Lion. Un dessin animé envoûtant avec sa musique, son histoire et tous ces animaux fascinants ! Mon âme frétillante d’enfant se délecte d’observer tous ces animaux. Ce qui me plaît dans ce pays c’est certes cette nouvelle culture, cet inconnu mais c’est surtout la rencontre avec ces animaux sauvages. Camille partage parfaitement cette envie. Appareil photo suspendu dans l’air, on guette l’horizon. Il est dommage que nous n’avions pas de jumelle, mais le téléobjectif les a efficacement remplacé. On aperçoit une lionne. Yeux plissés, concentrée à l’extrême, elle ne parait pourtant pas prête à bondir. Nous étions très fiers de la trouver et ce malgré son pelage qui la fondait dans le paysage. Tellement heureux de cette rencontre, nous repartons. On monte le son dans la voiture en chantant Hakuna Matata à tue tête. Le vent brulant de la NAMIBIE souffle. Fenêtres ouvertes, nous vivons un vrai rêve. La vue mais aussi l’ouïe sont fortement sollicitées. Etosha Une faune envoûtante Une multitude d’animaux circulent dans le parc Parc National d’Etosha d’Etosha. Il est fascinant de les observer se déplacer en troupeaux sous le regard parfois de nos objectifs. La proximité de la voiture ne les perturbe en aucun cas. Le temps passe et on passe notre temps à observer. Sans vouloir faire un inventaire un peu quand même, on croise dans la journée beaucoup beaucoup d’animaux. Je peux vous certifier que leur nombre et leur variété sur nos carte SD est assez saisissant Hyène, Buffle, Zèbre, Gazelle, Autruche, Phacochère, Oryx, Lionne, Éléphant, Girafe, Rhinocéros, Léopard, écureuil… J’avoue avoir une petite préférence pour les animaux tachetés sans réellement savoir pourquoi. La chance me sourit on croise deux sublimes girafes, facilement décelables dans le lointain, vous voyez certainement pourquoi. Yeux noirs légèrement en amande, un pelage unique, elles sont somptueuses. Véritable reine de la savane, elle se pavane sous l’objectif . Un peu plus tard, on aperçoit des éléphants et on s’arrête pour les observer. Je ne sais pas trop à quoi on s’attendait, en tout cas pas à une famille de 6 éléphants qui passe de gauche à droite devant nous. Notre moteur est coupé, nos fenêtre sont ouvertes. On est fascinés. Le pas lourd de l’éléphant s’entend de manière toujours plus intense. Dans le doute, Camille décide de démarrer. Clac ! Clac ! Il nous aura fallu relancer trois fois le contact pour bouger rapidement la voiture. On peut dire que la NAMIBIE réserve toutes sortes de surprises. Cette famille de pachydermes ne se détournait pas de son chemin. Nouvelle journée à Etosha nouveau spectacle Le Mercredi, 7h00, on sort de notre campement au Hallali Camp. Le soleil est déjà presque levé sur cette journée inoubliable alors on reprend notre 4×4 chaque objet est à sa place carte, appareil photo et eau et nos habitudes quotidiennes. Il faut dire qu’on passe un certain nombre d’heures dans le véhicule. Après quelques kilomètres de piste, la végétation se raréfie et seules les gazelles qui gambadent dans la brousse témoignent de cette vie sauvage. Comme toujours, la chaleur est écrasante quand soudain, de façon totalement inattendue, on aperçoit un léopard. Ce félin orné de taches noires et souvent difficile à capter était tranquillement installé dans cette savane aux couleurs de son pelage. Une première rencontre inoubliable avec cet animal. La NAMIBIE nous offre le bonheur absolu que représentent pour nous ces animaux, si beaux et tellement nombreux. A 9h35 ce matin là dans la brousse verdoyante, on entent le pas sourd et la respiration forte d’un éléphant. Peut-être le retardataire d’un troupeau qui est passé avant nous ? Sur la route on croise quelques engins, surement dédiés à la réfection des pistes. Arrivés à NAMUTONI CAMP on est bouleversés par la faune aux alentours du trou d’eau. L’est du parc national D’ETOSHA On reprend la route en direction de l’ouest du camp, une partie qui n’est ouverte que depuis 4 ans. La forêt y est comme pétrifiée, la végétation plus aride, les animaux moins nombreux. Le ciel est gris, la piste difficilement praticable. Éloigné du circuit plus classique, notre campement est plus authentique. Il s’agit de Olifantrus Camp ancien camp d’exécution des éléphants, où la potence est encore présente. Nous y vivons un coucher de soleil au plus proche de la nature, dans un bush de sable orange. Le trou d’eau est très agréable. Au moment de faire notre petite lessive, nous croisons un scorpion noir … il est chez lui après tout. 3/La vie au campement Vous vous demandez certainement ce que ça fait de camper sur le toit d’un 4×4 ? Et bien, pour ma part, j’ai le entiment d’être dans une cabane. Pourquoi choisir la Namibie La NAMIBIE est un territoire d’abondance, aux vastes étendues aussi sauvages que MAGIQUES, qui abrite quasiment tous les grands animaux d’Afrique. C’est pourquoi, en grand amoureux des animaux, on est constamment sur le qui vive, à guetter leur apparition, observer leur majesté dans leur élément naturel. Chaque jour on enrichissait davantage notre collection de souvenirs, un album d’images qui allait nous permettre d’entretenir la mémoire de ces instants, des jours, des mois, des années après de ces moments inoubliables. Des instants de bonheur simples, moments toujours aussi précieux qui renaissent ici sur le blog. Conseils aux voyageurs Johannesburg => Windhoek avec la compagnie South Africa 😉 en 2h00 Achat carte SIM MTC » à l’aéroport 5euros seulement et rechargeable. Si vous entamez votre road-trip par le nord, OTJIWARONGO est la ville étape où faire le plein de provisions et d’essence. Le 4X4 est un véritable refuge à sable et poussière. Et oui, nos affaires, tables, sacs de voyages et tout ce qui n’est pas protégé se recouvrent d’une fine couche de particules de couleur jaune/ orangé ni plus ni moins que la poussière environnante. N’hésitez pas à prendre des sacs poubelles et bien protéger vos affaires pour la route. Nous avons loué notre 4×4 Kruger chez BRITZ Le 4×4 lui-même est très bien. Cependant c’est impossible de ne pas crever un pneu en NAMIBIE et même si nous avons remplacé à nos frais le pneu, ils nous ont quand même gardé une partie de la caution. Nous n’avions pas forcément réservé toutes nos nuits dans les campements à l’avance et ça nous a obligés à nous préoccuper chaque jour des dispositions à prendre pour savoir où passer la nuit. Les campements sont quand même pris d’assaut et on n’a pas le droit de camper en dehors. Pour plus de confort, je vous recommande de réserver à l’avance ! Ne jamais sortir de sa voiture dans le parc les animaux sont véritablement partout et à proximité des routes !
Sujet sensible. Évoquer l’éléphant d’Asie est délicat. Pour cette raison j’ai réfléchi à deux fois avant de m’engager sur le voyage de presse organisé par l’office de tourisme de la Thaïlande. Journaliste et curieux, j’ai décidé d’en connaître un peu plus sur le sujet et finalement de publier cet article. Une autre raison m’a poussé dans ce sens dans les années 2000, j’avais déjà traité l’éléphant en Thaïlande. Laps de temps suffisamment long pour y déceler les changements. Go ! La Thaïlande a beau être un classique du tourisme, on ne peut en faire le tour. Même avec 14 voyages au compteur, on s’émerveille encore. L’arrivée se fait généralement à Bangkok et Bangkok reste une capitale pleine de vie. Derrière la vitre du van qui depuis l’aéroport international de Bangkok-Suvarnabhumi m’emmène au centre-ville, je constate que le développement de la mégapole est resté mesuré. C’est mon impression à hauteur d’homme dans un véhicule. La trompe d’un éléphant avec son mahout dans la région de Chiang Mai Thai Elephant Experiential Learning trip 8h du matin, descente au récent hôtel Lancaster Bangkok au cœur de la ville. Une douche, 2 aller-retours dans la piscine panoramique et je suis déjà en route pour le Tourism Authority of Thailand TAT, soit le siège de l’Office National de Tourisme. C’est ici qu’a lieu la première étape de ce voyage bien particulier et dont le sujet est de découvrir les conditions de vie de l’éléphant en captivité dans le pays. J’y rencontre des confrères venus du monde entier, des cadres du TAT, des vétérinaires, des sommités scientifiques spécialisées sur le pachyderme. LLa gouverneur député pour le marketing international du tourisme thaïlandais préside cette 1ère rencontre. La première conférence du Thai Elephant Experiential Learning trip dans le bureaux du TAT à Bangkok. Tour de table et présentations, je me familiarise avec mes compagnons de voyage. Le Thai Elephant Experiential Learning Trip consiste à envoyer des petits groupes de journalistes internationaux dans différents camps d’éléphants dédiés au tourisme en Thaïlande. Toute la semaine, jour après jour, nous allons vivre l’expérience éléphant en semi-liberté dans 5 camps distincts. Objectif transparent du TAT laisser chacun d’entre nous se faire un avis sur le bien-être de l’animal au contact modéré du touriste. Avec cet article, j’espère donner des ressentis qui aideront en toute conscience à choisir votre expérience au contact des éléphants. Trancher sur la question n’est pas aisé. Une chose est certaine, les autorités et tous les Thaïlandais qui ont un rapport sensé avec l’animal souhaitent s’éloigner de l’époque où l’éléphant n’était qu’une bête de somme juste utile à faire gagner de l’argent à son propriétaire. Tant pis s’il devait être mal traité. Aujourd’hui l’état thaïlandais souhaite vraiment contrôler et surveiller le traitement des animaux. La Thaïlande, n’est pas le Pays du Millions d’éléphant comme son voisin le Laos, mais c’est quand même le pays des éléphants et depuis toujours. 1 – Elephant Haven à Kanchanaburi Direction le nord-ouest à 2 heures de route de Bangkok. La ville de Kanchanaburi est sur la route du Myanmar, l’ex Birmanie. Pendant 45 minutes, depuis Kanchanaburi il faut suivre la route vers le nord-est et ainsi longer en partie la rivière Kwaï. On finit par arriver au Elephant Haven. Je suis encore dans le véhicule quand je vois 3 éléphants sur le terrain. Sur ce voyage, c’est mon premier contact avec le pachyderme et c’est toujours émouvant de voir cette créature domestiquée ou pas. Trois éléphanteaux jouent au Pattara Elephant Farm dans la province de Chiang Mai Présentation des éléphants Tonk Koon, Lamyai, Pimpai, Chopper, Ngern Dom, Boonmee et Mali seront mes compagnons pour la journée. L’Elephant Haven est un ancien camp qui accueillait les éléphants lorsqu’ils étaient réquisitionnés sur des circuits de trekking, c’est-à-dire utilisés pour promener des touristes sur leurs dos. Une activité semble-t-il abandonnée de nos jours, du moins dans les camps accrédités par l’état thaïlandais. Aujourd’hui Elephant Haven est une ferme pour 7 éléphants définitivement sortis des circuits d’une exploitation peu compatible avec l’éthique du bien-être animal. Ils sont ici comme en maison de repos. L’animal n’y est pas présenté comme une bête de foire. On ne monte pas dessus, on ne lui fait pas faire du vélo, on ne lui apprend pas à peindre des tâches de couleur sur une toile à l’aide de sa trompe. Les rôles sont comme inversés. La bête curieuse c’est le visiteur et vous allez simplement passer une partie de la journée à comprendre l’animal sans forcément le toucher. Lui préparer à manger, le brosser s’il le faut, marcher en forêt à ses côtés et surtout pas sur son dos. Le regarder prendre un bain s’il en a envie, tenter de communiquer avec son mahout cornac, et puis c’est tout. Le jeune manager en chef qui maîtrise l’anglais vous donnera des infos et répondra avec précision aux questions. Journée type avec un éléphant Il semblerait que quels que soient les régions et les camps, la journée type en camp d’éléphants se déroule de la même façon. Seul le standing et l’environnement changent vraiment. Au Elephant Haven, pour commencer le jeune manager nous présente un à un les pachydermes. Quelques mots sur leurs histoires propres et des généralités sur les pachydermes. La plupart de ces éléphants viennent de la région de l’I-San dans le nord-est du pays voire des alentours de Surin, la ville où se déroule chaque année l’Elephant Round Up Festival peu réputé pour le respect de l’animal. Un événement auquel j’ai assisté deux fois dans les années 2000. Les pachydermes y faisaient des démonstrations de soccer, de trunk painting et des tas d’autres choses bannies des camps que nous allons visiter. Un festival qui à mon avis et devant les critiques, devrait bientôt disparaître ou changer de configuration en devenant “moins cirque”. Affaire à suivre. Quand la première fois j’ai assisté au Round Up Festival de Surin, j’y ai croisé une vingtaine d’occidentaux et je n’y ai jamais vu un éléphant enchaîné. Aujourd’hui, nombre de circuits touristiques programment le festival et d’après les témoignages, l’éléphant n’y est pas bien traité. Raison de plus pour bien choisir le prestataire si vous voulez approcher l’animal. Soyons clair, fuyez les spectacles du style “elephant circus”. Rien n’est plus pathétique, ombrageux, infect que de voir un pachyderme faire du vélo ou de la trottinette. On imagine les séances de dressage pour en arriver là. Le Thai Elephant Experiential Learning trip est justement fait pour s’éloigner de ces aberrations et montrer qu’on peut être séduit par l’animal, l’approcher, le comprendre sans grimper sur son dos pendant des heures de marches. Je donne ici des idées d’endroits avec une éthique honorable si on veut approcher l’éléphants sans le martyriser. Première attention au Elephant Haven nourrir les bêtes. Avec les touristes inscrits sur cette journée, nous sommes à l’écoute de l’éléphant. Le manager nous explique comment confectionner un repas digeste pour notre nouvel ami. En ce qui me concerne, je suis attaché à Mali. Une jeune fille de 46 ans qui a débuté sa carrière elle aussi dans l’I-San à Surin. Préparation du repas des éléphants C’est parti pour le cooking elephant party ! Dans un grand récipient, je plonge du riz cuit, des bananes avec la peau, quelques herbes bana ou encore la plante Miscanthus connue sous l’appellation herbe à éléphant. Je pile tout ça avec un mortier et j’y plonge mes mains pour finir le malaxage et en faire une grosse boule calibre pétanque lyonnaise. C’est presque appétissant pour l’homme. Surtout les pastèques que je dois couper pour faire glisser tout ça. L’éléphant est gourmand ! Nourrir l’éléphant par sa trompe. Il s’en sert comme d’un bras. Mali, derrière sa petite barrière en bois les éléphants ne sont ni attachés, ni enfermés. Ils sont juste cantonnés dans un vaste espace. Pas l’ombre d’une chaîne ne traîne ici. Ça ressemble au paddock d’un ranch. Elle me regarde arriver. Je jurerais qu’elle me fait de l’œil. Je remarque que les yeux des éléphants n’ont rien à envier à ceux de nos biches. Comme toujours avec un animal que je ne connais pas, je suis très prudent. Pour ma défense, je ne pèse pas 80 kilos et je fais face à un mammifère de plusieurs tonnes qui ne parle pas ma langue. Dès la première boule tendue du bout des doigts, elle est engloutie sous la trompe. J’oublie vite mes principes de précaution et caresse le visage de Mali. Son mahout s’approche et me glisse qu’elle apprécie les caresses sous les aisselles. Une plaisanterie ? Non, Prakit notre tour leader fait la même chose à son propre éléphant. C’est un plaisir partagé par nos nouveaux amis. Je remarque que l’animal est un vecteur de bonne humeur dans un groupe d’humains. Nous sommes tous ravis. Un peu comme si sur une échelle du plaisir, celui-ci se mesurait à la taille de l’animal. Nous avons en face de nous 6 spécimens des plus gros mammifères terrestres. On s’éclate ! Promenade avec les éléphants Après ce pachyderme-breakfast, c’est l’heure de les accompagner en forêt. Nous sommes 7 ou 8 à marcher devant ou sur les côtés des 7 éléphants. La première des règles pleine de bon sens éviter de traîner derrière l’animal. Rester autant que possible dans son champ de vision si on veut communiquer et ne pas être une menace à ses yeux. Notre petite caravane longe la rivière Kwaï au rythme tranquille et au pas lourd des éléphants. Les pachydermes semblent connaître non pas un circuit préétabli, mais cette forêt sèche. Deux d’entre eux ont décidé de se tremper les pattes dans la rivière pour jouer avec les jets d’eau lancés par ce formidable appendice qu’est la trompe. Le terrain est accidenté, mais l’éléphant est agile pour franchir les monticules en s’aidant des racines de banian qui sortent de terre ici et là. Si ce n’est de mystérieux borborygmes de type “pssshiiit, tchiiik tchiiik…“ qui servent aux mahouts pour communiquer avec l’animal, je ne décèle aucun geste menaçant envers lui. Au bout d’une demi-heure, nous faisons halte à l’ombre d’un apenti. Les éléphants paissent tranquillement et restent en vue. Des sièges jumeaux faits d’armatures en fer sont posés au sol et nous servent de chaises. Le mahout manager nous explique de quoi il s’agit. Ne pas monter sur l’éléphant Il fut une époque où ces sièges de 15 à 20 kilos ans les ornements, étaient posés sur le dos de ces éléphants. Ajouter un touriste de 70 kg de chaque côté, soit 160 kilos, on comprend aisément que porter un tel poids n’est pas compatible avec une notion de bien-être. Ici, les touristes écoutent un naturaliste qui parle du pachyderme. Les éléphants son ici chez eux dans la forêt En écoutant le mahout, je perçois ce mobilier comme un outil de torture. Fin de l’excursion. Notre petit groupe rentre au camp par une autre lisière de la forêt. C’était notre premier contact avec l’animal. Nous sommes plutôt contents. Rien ne nous a mis mal à l’aise au Elephant Haven. Habitués à déceler les tromperies liées à un soi-disant tourisme équitable. Ici, rien d’un tel ressenti. Le bien-être de l’éléphant n’est pas un vain mot. L’animal et le mahout sont serein tout comme le lit de la rivière Kwaï. Elephant Haven propose des circuits et des randonnées avec bivouacs accompagnés par les éléphants. Toujours sans monter dessus. Bravo ! Anciens sièges pour porter les touristes sur le dos des éléphants. Aujourd’hui il servent uniquement dans la salle de conférence pédagogique au Elephant Haven. Autour des éléphants la ville de Kanchanaburi Après la découverte des éléphants régionaux, nous faisons un petit état des lieux de l’attractivité touristique. Elle n’en manque pas. Kanchanaburi est connue pour son fameux pont sur la rivière Kwaï. Haut lieu des souffrances infligées par l’armée impériale du Japon aux prisonniers alliés durant la Seconde Guerre mondiale. Le pont est connu de nos générations grâce au film Le Pont de la Rivière Kwaï tourné en réalité au Sri Lanka. Au cours de reportages précédents, j’ai eu 2 fois la chance d’emprunter le confortable train Eastern & Oriental Express qui passe sur ce pont. Ce train de luxe est un aïeul du mythique Orient Express réanimé par la société Belmond. L’E&O ferraille entre Bangkok et Singapour. Cette fois, je suis spectateur le long de la voie ferrée. Sur le pont, je regarde passer un train de ligne qui roule au pas. Les wagons sont bondés de thaïs. Des marchands ambulants profitent du ralenti pour tenter de vendre des vivres aux voyageurs toutes têtes dehors. Le pont ferroviaire sur la rivière Kwaï à Kanchanaburi. L’ambiance est très bon enfant sur les rives de la rivière Kwaï. On y passe volontiers quelques heures à goûter les fruits exotiques des étals. Choisir la couleur de l’éternel tee-shirt marqué par l’alphabet siam made in Thaïlande. Si vous restez plusieurs jours à Kanchanaburi, n’hésitez pas à vous promener de terrasse en terrasse le long de la rivière Kwaï. Vous vivrez l’expérience de la guinguette thaïlandaise avec le plus large des choix pour le standing. Avant ou après la visite des éléphants, je recommande un passage au Kanchanaburi War Cemetery au cœur de la ville. L’occasion de sentir le cœur battant d’une petite ville de province et bien sûr de faire le tour complet de cette tragique page de l’Histoire. Comme dans beaucoup de cimetières militaires la pelouse est taillée au cordeau. Je suis frappé par le jeune âge des soldats enterrés ici et dont les tombes sont alignées comme au garde à vous. 2 – Le Phang Nga Elephant Park à Phang Nga Retour à Bangkok en deux heures de route. Nous y prenons l’avion pour arriver à Phuket en fin d’après-midi. Nous sommes logés au Bandara Village Phuket sur la presqu’île de Phuket à une petite heure de Patong. La presqu’île est connue pour ses multiples hôtels, guest-houses et clubs. Il y en a pour tous les goûts. Le lendemain, nous testons notre 2ème expérience avec les éléphants. Depuis l’hôtel, il faut 45 mn de route pour rejoindre le Phang Nga Elephant Park. Changement radical par rapport au bien plus roots Elephant Haven de la veille. Nous sommes au cœur d’une forêt humide. L’entrée se fait sous un portique et on débarque un peu comme dans un pays enchanté. Pas japonais sur une pelouse arrosée, maisons en bardage de tek rouge et montées sur pilotis. La brochure annonce que nous serons en famille pour vivre notre expérience avec les éléphants. 30 personnes vivent ici à l’année pour s’occuper de l’animal et de son bien-être. Khun Jakrapob Thaotad dit Jake est le propriétaire. Il nous fait l’historique et la philosophie du projet autour d’un verre d’accueil. Issu d’une famille de mahouts, Jake a fait des études à l’étranger avant de monter le Phang Nga Elephant Park. Rien à dire sur l’environnement. Seul bémol qui n’engage que moi est mes ressentis la voix stridente de la trop sûre stagiaire australienne pour qui tout est fantastic, amazing ou gorgeous. N’importe quel échange visuel avec Brenda c’est son prénom est prétexte à un sourire XXL qui disparaît aussitôt qu’elle quitte votre regard. Un bel environnement pour les éléphants Le Phang Nga Elephant Park, c’est pro. Après le verre d’accueil et le goodies-gourde au logo du parc, il faut signer une décharge en cas d’accident sur le site. Direction les vestiaires pour se changer et enfiler l’uniforme du parfait petit mahout une tunique en jean bleue Levis. Nous voici en rang d’oignon devant les ultimes recommandations de Brenda. Sur le côté, je vois déjà 3 ou 4 éléphants dans un enclos formé de gros poteaux en béton. Je n’arriverai jamais à savoir leur réelle utilité. Toujours le même repas pour les éléphants Comme la veille, nous faisons nos feeding bowls de la même manière et avec grosso-modo les mêmes ingrédients. Ici, les mortiers en bois précieux semblent sortir de la boutique Nature et Découverte du Carrousel du Louvre. Boules finies en main, nous les donnons à nos nouveaux amis. Je maîtrise l’exercice. Préparation pour nourrir les éléphants de la ferme Elephant Haven. Se promener encore avec les éléphants C’est la deuxième étape. Nous devons faire des équipes de deux. C’est ainsi que je fais la mienne avec Julie, journaliste provençale et avec qui je serai immortalisé sur un tirage photo collé au fond d’une assiette en plastique. Paul, notre mahout se montre bavard et veut absolument nous prendre en photo avec l’éléphant, de face, de dos, de profil… C’est ainsi que notre petite caravane gravit le chemin à flanc de colline pour en ¼ d’heure arriver sur une plateforme où on laisse les animaux paîtrent tranquillement. Quant à nous, nous, sommes sommés par Brenda de nous mettre en ligne derrière une longue table, de prendre la machette attribuée et de débiter des cylindres de cannes à sucre. Ainsi, à tour de rôle, on offre la canne à sucre à notre animal pendant que le staff prend des photos. Qu’on le veuille ou pas. C’est bon enfant, ici aussi nous rigolons de bon cœur. Se baigner avec les éléphants Retour au camp, c’est l’heure du bain dans le joli bassin dont la cascade a probablement été moulée par des camions de toupie à béton. Je dois prendre des photos, faire des images. Sergent Brenda dira ce qu’elle voudra, non ! Je ne me baignerai pas avec Dumbo ! L’heure de la baignade des éléphants au Phang Nga Elephant Park. Julie et mes autres collègues s’en chargent. Veste Levis de mahout sur le dos, les voilà sur celui des éléphants qui babillent dans l’eau. Tout le monde s’arrose, rigole… jusqu’à ce qu’un éléphant décide de faire ses besoins dans le bassin. Les touristes en ressortent fissa. Allez savoir pourquoi ? Nous quittons le Nga Elephant Park après un rapide déjeuner compris dans le forfait de cette prestation qui n’est pas ma préférée. Après les éléphants, détente à Patong Pour nous détendre après cette longue journée sans aucun stress, Prakit nous offre l’expérience d’un massage au salon de soin Orientala . Il est dans l’hôtel Deevana Patong Resort où nous dînerons ensuite. Cet hôtel est situé à deux pas du Patong Night Market. Si vous êtes de passage dans la ville, je recommande ce salon de massage au rapport qualité prix ir-ré-pro-cha-ble ! Ce que dit Prakit Saiporn, Marketing Officer à l'Office National du Tourisme de Thaïlande en France, sur la nouvelle politique à propos des éléphants Le projet Elephant Care Tourisme mise sur la durabilité des changements de mentalité. L’action du Elephant Care Tourisme fonctionne selon une stratégie connue sous le nom des 3 C 1 communication, 2 collaboration, 3 compromis. Ici au TAT Tourism Authority in Thailand de Paris nous sommes tous volontaires pour expliquer aux personnes soucieuses du bien-être de l’animal que les choses changent. Un tel cheptel qu’il soit à l’état semi-sauvage ou domestique demande du temps pour le gérer correctement. Prendre soin de l’éléphant, c’est aussi prendre en compte la situation social du mahout avec lequel il est lié. Actuellement le gouvernement propose des formations pour ceux-ci et la prise en charge totalement gratuite des soins pour tous les éléphants qui sont signalés en difficulté ou en souffrance dans le pays ». 3 – Le Phuket Elephant Sanctuary à Phuket Le lendemain, nous testons un autre parc d’éléphants dans la province de Phuket le Phuket Elephant Sanctuary. Sur le bord d’une route très fréquentée, un petit bâtiment en parpaings gris ne cesse de se remplir et de se vider de groupes de touristes. Ceux qui en sortent portent sur leurs tee-shirts un petit autocollant aux formes d’un éléphant et s’installent à l’arrière d’un pickup pour disparaître dans la circulation. C’est notre tour. Nous allons savoir où vont les jeeps et pickups. Notre véhicule quitte vite la route pour s’enfoncer sur une piste. Les maisons deviennent rares et enfin nous arrivons devant… Un parc d’attractions ! En bons observateurs objectifs, sans apriori 😊 nous sommes certains de vivre une expérience très marketing. Le sentiment se confirme quand suivant un procédé qui semble bien rôdé, nous devons enfiler des bottes en caoutchouc et devons visionner la projection d’un court film de présentation sur le Phuket Elephant pour voyager Voici quelques ressources pour organiser votre voyage Trouvez vos guides de voyage sur Amazon, à la Fnac ou sur Nostromo Pour réservez vos hôtels, locations de vacances et gîtes, il y bien entendu Booking mais je vous invite aussi à découvrir GreenGo hébergement responsable en France, Feelingo hébergements durables en France, Espagne, Portugal, Italie et Grèce et Abracadaroom hébergement insolite en France Comparez le prix des locations de voiture sur Rentalcars ou Autoeurope. 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Pour l’éléphant, on prend de la hauteur Nous voilà partis avec notre guide d’origine flamande. Nous marchons sur les passerelles en aluminium qui surplombent le parc. Les éléphants sont libres d’aller et venir où bon leur semble en contrebas dans cette immense réserve. Nous descendrons dans cette fosse aux airs de forêt sèche, mais nous n’approcherons jamais de moins de 30 mètres les animaux. Bilan de l’expérience ? Nous avons apprécié l’infrastructure conçue pour observer et non pas pour toucher l’éléphant. Le discours est cohérent. Nous avons approché l’éléphant d’une autre manière. Là où l’éléphant est paisible Ici aussi, le principe de maison de retraite pour braves pachydermes ayant subi l’humiliation des cruelles attractions touristique est le critère de recrutement. Les pachydermes sont parfaitement bien ici. Ça se sent, ça se voit et ça se comprend car personne ne cherchera à faire un selfie avec eux. Les animaux sont paisibles, avec ou sans leur mahout. Les visiteurs doivent s’adapter et non le contraire. 4 – Le Patara Elephant Farm à Chiang Mai On reprend l’avion en fin de journée pour une escale à Bangkok avant d’atteindre la nouvelle étape, là-haut tout au nord de la Thaïlande Chiang Mai. Petit tour de cette ville qui, même si elle se modernise, m’a toujours semblé être habitée d’une ambiance langoureuse qui fait son charme. Bain pour un éléphanteau devant sa mère et une famille de touristes. Tranquille ! Installation au Novotel Chiangmai Nimman Journey Hub au fond d’un soy ruelle du centre-ville et le lendemain nous partons pour une heure de route plein ouest. L’éléphant en rase campagne Colline après colline, fond de vallée après fond de vallée, la route en lacets nous dépose au Patara Elephant Farm. L’endroit est destiné aux touristes, mais pas que. C’est aussi et surtout une coopérative agricole qui gère aussi des éléphants abandonnés par des mahouts qui ne peuvent plus entretenir l’animal. C’est une clinique, une garderie, un orphelinat, un EHPAD et un centre de rééducation pour l’animal. C’est ici que nous aurons les explications les plus scientifiques. Bloc opératoire pour éléphant Rassemblés au cœur du bloc opératoire marqué au sol comme le cercle H de la landing zone pour hélicoptère, le vétérinaire en chef nous parle de cet endroit. C’est une fondation active sur le principe du parrainage des éléphants. Je reconnais le discours scientifique qui laisse peu de place à la démagogie. Notre docteur reconnait que les chaînes ce n’est pas glamour, mais quand vous opérez une telle force de la nature, il serait inconscient de ne pas sécuriser l’espace environnent. Auparavant, l’image du centre a pas mal souffert à cause de visiteurs qui ont publié sur les réseaux sociaux des photos mal interprétées et sur lesquelles on voyait la patte d’un éléphant attachée par une chaîne. Aucune légende ne mentionnait qu’une anesthésie partielle avait lieu et qu’une équipe de soigneurs était à l’œuvre pour sauver l’animal. La clairière des éléphants Nous partons tous en forêt pour rejoindre une clairière où nous attendent une quinzaine d’éléphants de toutes tailles. C’est la première fois en Asie que je vois un éléphant avec des défenses aussi grandes que majestueuses. Certains d’entre nous avouerons avoir été charmés par le discours introducteur des soignants. Puis déçus quand dans cette clairière, après le rituel qui consiste à faire des boules de nourriture, il était possible de monter à nu sur le cou de l’éléphant même rapidement pour une photo. Je dépose mon appareil à mes pieds. L’emmener dans un bassin pour se baigner et brosser l’animal faisait partie du packaging. Baignade des éléphants au Pattara Elephant Farm dans la région de Chiang Mai. Je ne sais quoi en penser. Les animaux n’avaient pas l’air malheureux, je n’ai vu aucun bullhook outil pointu avec lequel le mahout pique le crâne de l’éléphant pour lui donner des indications. Là aussi, je n’ai pas vu un éléphant attaché avec une corde ou des chaînes qui se dandinait comme un autiste. Les éléphants font souvent ça quand ils trépignent et veulent bouger. Rappelons qu’un éléphant inactif est un éléphant qui va mourir. Ses ongles poussent, s’incarnent dans la chair. À long terme, c’est l’assurance d’une vie trop courte. Le Patara Elephant Farm ne nous laisse pas insensible. En partant nous formons deux groupes. Ceux qui ont accepté de monter à cru sur le cou de l’animal et ceux qui comme moi, ont préféré rester spectateurs. Dans la région de Chiang Mai vous pourrez varier les plaisirs en famille. En plus de tester d’une journée auprès des éléphants telle que je l’ai fait, vous pourrez aussi vivre et approcher les autres symboles de la culture thaïlandaise dans des endroits à l’éthique irréprochable. Effectivement, sur ce reportage, il s’agissait de faire un voyage d’étude. À moins de vouloir vous installer comme mahout dans le Mercantour, ne vous taper pas les visites de 5 ou 6 camps d’éléphants. Variez les plaisirs 🙂 5 – Le Thai Elephant Conservation Center Excursion Le lendemain, on traverse le pays pour rejoindre Bangkok. Nous stoppons à Lampang, une petite ville pleine de charme au patrimoine historique et architectural important. Lampang, c’est une vieille-ville et de magnifiques temples. Notamment le Wat Pratu Pong à visiter librement et typique du style lanna régional. Vétérinaires en intervention sur l’arrière d’une femelle au Thai Elephant Hospital de l’Elephant Conservation Center . Éléphants royaux Lampang c’est aussi depuis 1969 l’étatique Thai Elephant Conservation Center Excursion. Lors de mon passage, le centre accueillait 113 animaux, dont 9 éléphants royaux, 9 éléphants dédiés aux formations des nouveaux mahouts et 14 éléphants confisqués à des mahouts pour mauvais traitements. Tous sont accueillis ici sur plus de 120 hectares. C’est d’ici que les équipes de soigneurs mobiles partent et interviennent partout dans le pays où un éléphant en détresse est signalé. C’est aussi un impressionnant hôpital pour pachydermes. Lors de mon passage, une mère subissait une césarienne. Vous circulerez ici en petit train. Des activités et des attractions se déroulent à heure fixe. Il faut de l’argent pour mener à bien une telle mission. C’est pour cette raison que je ne m’offusque pas en arpentant le village folklorique dans lequel on peut assister à la fabrication de papier recyclable à base d’excréments d’éléphants. Ici non plus, vous n’êtes pas obligés de monter sur le dos du pachyderme. Seul les mahouts le font. La Thaïlande sombrerait dans une véritable anarchie si tous les éléphants de la péninsule étaient livrés à eux-mêmes. À vous de de vous faire un avis en vous rendant sur place. Une fois devant un éléphant, souvenez-vous que les thaïlandais ne cherchent pas à monter sur le dos de nos sangliers ou sur celui de nos cerfs quand ils visitent notre pays. Je suis certain d’une chose l’éléphant sauvage ou domestique est chez lui en Thaïlande. Cahier Pratique Vol international jusque Bangkok, Phuket, Chiang Mai… La compagnie nationale Thai Airways propose de nombreux vols directs depuis Paris vers Bangkok. La classe économique fait très bien l’affaire. Recherchez votre billet d'avion Comparez également les vols chez Kayak. Se Loger À Bangkok le Lancaster Hotel est un établissement plutôt business, mais des chambres restent accessibles. L’hôtel est récent. Perso, j’ai apprécié la piscine sur le toit du building. Après 12 heures d’avion, y faire 5 ou 6 longueurs, c’est du pur bonheur ! À Kanchanaburi le Away Kanchanaburi Dewa Mantra Resort & Spa est un domaine aussi vaste que son nom est long et à quelques minutes du centre de Kanchanaburi. Loin d’être obséquieux, le service y est juste agréable comme c’est souvent le cas en Thaïlande. L’hôtel à des airs d’ancienne plantation. Je recommande d’en faire son camp de base pour 2 ou 3 nuits si on veut explorer la région. Bungalow du Away Kanchanaburi Dewa Mantra Resort & Spa sur la rivière Kwaï. À Phuket, le Bandara Villas Phuket. Un boutique hôtel immaculé et construit en étages reliés par un funiculaire. L’entrée se fait par la route en haut, la plage est en bas. Chaque chambre est sur deux niveaux. Vous aurez une piscine privée depuis laquelle on profite d’une incroyable vue une des grandes baies de la péninsule de Phuket. Difficile de ne pas apprécier. C’est ici, les pieds dans l’eau, que j’ai mangé les meilleures langoustes grillées depuis bien des années. J’attends vos commentaires sur celles-ci 😉. Par contre, ce n’est pas le meilleur plan pour les noctambules qui veulent rejoindre Patong tous les soirs. Pour les amoureux de la nature, c’est parfait. Le Deevana Patong Resort & Spa Un hôtel club à taille humaine pour être au cœur de la ville de Patong. Un grand immeuble assez moche, mais très bien placé, le service y est excellent et les prix raisonnables. Vue sur la Baie de Bandara depuis une piscine privative des chambres du Bandara Villa Phuket hotel. À Chiang Mai, le Tamarind Village. L’établissement mise sur le patrimoine et l’ancien design lanna. L’établissement se fond parfaitement au cœur du vieux quartier de Chiang Mai. L’hôtel historique tire son nom du grand tamarinier vieux de 200 ans et qui pousse toujours dans l’un des patios de l’établissement. À défaut d’y séjourné, offrez-vous une Singapour Sling au bar de l’hôtel. Ne serait-ce pour l’environnement historique. Novotel Chiangmai Nimman Journey Hub. Fonctionnel et très bien placé au fond d’un soy. Ne pas hésiter à se rendre en touk-touk sur le plus grand marché de nuit de la ville le Night Bazaar Il est situé à côté des anciens remparts dans le vieux Chiang Mai. Dans les environs de Chiang Mai, Le Raya Hotel est idéal pour s’offrir une ou deux nuits dans un confort absolu et réussi. En lisière de Chiang Mai. L’hôtel est cher, mais franchement à la hauteur des attentes si vous décidez de vous faire plaisir. Chambre double du Raya Heritage à bordure de Chiang Mai. Bonne nuit ! Choses à voir en rapport avec l’éléphant Elephant Poo Poo Paper Park est un très joli parc aux lisières de Chiang Mai. Un endroit bucolique rempli de couleurs. Celles des teintures naturelles qui servent au papier recyclable et fabriqué à base d’excrément d’éléphant. Soit le poo poo ou le caca en français. Vous pourrez y faire votre propre… papier et y acheter de superbes kits de correspondance. Je recommande. Cahier en papier recyclé et fait avec des excréments d’éléphants au Elephant Poo Poo Paper Park à Chiang Mai. Le quartier Tao Maoh à Lampang. Visitez la vielle-ville de Lampang, le vieux quartier de Tao Maoh lié à l’ancienne exploitation forestière dont l’éléphant était moteur. Il subsiste des vieilles demeures en bois. Un véritable patrimoine national dans lequel on peut dormir avec Love Lampang Heritage. Il faut visiter la maison Louis T Leonowen House. Soit le fils d’Anna Leonowen qui a inspiré le personnage du livre Anna et le Roi écrit par Margaret Landom. Photos souvenirs à l’intérieur de la maison de Louis T Leonowen House à Lampang. La réunion de débriefing à la fin du séjour s’est tenue au Kaomailanna Resort au sud de Chiangmai. Les chambres sont aménagées dans les anciennes granges en briques rouges où séchait le tabac. J’ai adoré cet endroit. Plus d’informations L’Office National du Tourisme de Thaïlande a un grand bureau à Paris. Le staff thaïlandais francophone est adorable et particulièrement efficace pour vous guider dans vos projets. Vous y trouverez les brochures et des vrais conseils pratiques. Un drôle de logo pour indiquer le wifi au Elephant Poo Poo Paper Park à Chiang Mai. Into The Wild Elephant Camp dans la province de Chiang Mai, nous avons testé ce dernier camp d’éléphants. Comment dire ? L’environnement au cœur de la forêt est parfait et l’endroit nous a aussi donné l’occasion d’approcher l’artisanat ethnique des minorités. Cependant, nous étions mal à l’aise à cause du discours franchement dominant du manager lorsqu’il parlait des éléphants. Encore une fois, à vous de vous faire votre avis. Amazing Thailand Safety and Health Administration Ou le SHA. C’est la Certification mise en place par les autorités face au Covid-19. Celle-ci est prise avec beaucoup de sérieux par nombre d’associations commerciales et touristiques thaïlandaises. Notre petit groupe devant les éléphants du Patara Elepant Farm dans la région de Chiang Mai. Chacune est à sa place et pas sur le dos des pachydermes. Précisions J’ai beaucoup hésité avant de m’engager sur ce reportage. Il me semblait important de vérifier sur place, de mes propre yeux, et de poser des questions ouvertes pour appréhender la situation actuelle de l’éléphant domestiqué en Thaïlande. Je ne pas les zoos. I-Voyages veille à ne pas le faire pour des structures d’exploitations déguisées avec des labels bidons qui donnent seulement une bonne conscience aux visiteurs. En marge de la conférence d’introduction à Bangkok, j’ai beaucoup échangé avec les chercheurs du Center of Elephant and Wildlife Research de l’Université de Chiang Mai. Ce fut une première occasion de vérifier que les engagements signés sur le World Travel Market de 2019 et à propos du bien-être des éléphants, sont vraiment mis en œuvre à l’échelle du pays. Une volonté forte est bien là ! Les images insoutenables qu’on voit sur internet à propos des dressages sauvages d’éléphants n’existeront bientôt plus. Je l’espère, nous l’espérons tous. Elles desservent le tourisme au niveau national. Les décideurs l’ont bien compris et au delà du business, un sens lié aux droits des animaux se développe à tous les niveaux même si l’éléphant domestiqué est encore considéré comme un objet aux yeux du droits thaïlandais. À ce jour, il y aurait 3500 éléphants domestiqués et presque autant à l’état sauvage. Ceux-ci vivent dans des réserves ou la faune et la flore sont ultra-protégées et surveillées. Les nouvelles lois obligent le traçage génétique de tous les éléphants domestiqués pour éviter le braconnage et la séparation des éléphanteaux de leur mère. Une licence et une formation remise en cause régulièrement est obligatoire pour tous les mahouts. Quant aux camps d’éléphants visités, ils sont certifiés par les ministères du Tourisme et celui de l’Agriculture. Une réelle inspection avec remise en cause de la certification a lieu tous les 3 ans. Elle consiste à un bilan comptable, social, vétérinaire, diététique, médicale psychologique. Ça concerne les éléphants, mais aussi les mahouts et les responsables des centres et camps d’éléphants. Tous les camps que nous avons visités dépendent de la charte Elephant Welfare ou encore de l’Asian Captive Elephant ACES dédiée aux éléphants en contact avec les touristes. Elle s’adapte même aux camps sur lesquelles on ne touche pas l’animal et sur lesquels on se contente de l’observer à bonne distance. L’argents des visiteurs sert aux actions qui favorisent le bien-être des animaux, mais aussi celui des mahouts. Au niveau salarial et social. Un mahout correctement payé peut nourrir et soigner comme il le faut son compagnon avec lequel il est lié à vie. Le gouvernement mise sur ce maintien pour éviter la tentation d’utiliser l’animal comme bête de foire. Fuyez les randonnées à dos d’éléphants, les spectacles grotesques où sont contraints nos amis pachydermes et privilégiez les centres où vous vous apprend à mieux le connaître et en l’observant mais sans le toucher. À mon sens, quand on visite la Thaïlande et au contact de l’éléphant, il faut garder à l’esprit qu’il s’agit d’un animal endémique qui fait partie de la culture locale depuis des millénaires. Il faut du temps pour faire disparaître de très mauvaises habitudes. La volonté de changement et d’évolution est bien là. De haut en bas de l’échelle humaine. Tout n’est pas parfait, loin de là, mais l’évolution va dans le bon sens. Un des jeunes éléphants au centre de soin du Pattara Elephant Farm dans la région de Chiang Mai