Eneffet, un spa de 4 m² évapore entre 2 et 4 litres d’eau par heure, soit l’équivalent d'une dizaine de personnes ayant une activité sportive intense , comme de la danse ou du vélo. Toute cette humidité se retrouve dans l’air du spa et de la maison, atteignant parfois 80%, voire 90%. Puis se condense sur les vitres et les murs les Lesgaines d'extraction et d'insufflation serpentent dans les combles ou dans les pièces dissimulées dans des coffrets, ou sous un faux-plafond. Avec une VMC double flux, vous n'avez plus besoin d'entrées d'air donnant sur l’extérieur, puisqu’elle fonctionne grâce à une bouche d’insufflation. Celle-ci amène l’air neuf dans votre AerationSdB à travers faux plafond. ------. Bonjour à tous, Je suis en train de refaire une salle de bain (10 m²), et je m’apprête à mettre un faux plafond à 20 cm du précédent. Se pose la question de l'aération; il y a une VMC (en continu) et un extracteur spécifique à la douche. Que vaut-il mieux faire (voir schémas) : Lerôle de l’échangeur thermique pour une VMC double flux. Dans le cadre d’une VMC double flux, l’air neuf est capté par un bouche en toiture reliée à l’échangeur. Il n’est plus aspiré par les aérateurs de fenêtres ou en façade comme c’est le cas avec une VMC simple flux. L’air neuf est, ensuite, acheminé via des gaines UneVMC, qu’elle soit double ou simple flux, s’installe plus aisément dans une maison individuelle qu’en appartement où il est parfois difficile de concevoir une installation discrète. Le plus facile est d’avoir des combles ou un faux plafond dans lesquels faire passer les gaines de ventilation. Passezla première couche en croisant la peinture. Il faut faire attention et couvrir correctement les nœuds que peut présenter le lambris en bois. Complétez ensuite à l’aide d’un pinceau les parties qui nécessitent de petites retouches éventuellement. Attendez que la première couche soit parfaitement sèche. Pensezbien à laisser un espace suffisant sous le plafond. Mise en place de la gaine et de la bouche d’extraction Faites passer la gaine au travers du trou et raccordez-la au bloc moteur grâce aux colliers fournis. Positionnez ensuite la bouche d’extraction pour repérer les trous de perçage puis fixez-la. Pourinstaller de tels systèmes et les faire fonctionner correctement, la seule solution est souvent de faire passer les gaines (des tubes dont le diamètre dépasse 20 cm) dans des combles non aménagés ou dans un faux plafond. Pour résoudre une partie des difficultés, on peut opter pour des gaines "gain de place", de forme oblongue, proposées Jai un faut plafond avec des poutre qui sont le plafond du RDC et au dessus des poutre qui forme le plancher du premier . Il y a six centimètre entre les deux. Comment passer des gaines de VMC sans avoir à démonter le plancher du premier ? J'ai un regard plien centre et je dois atteindre des distance de plus de cinq mètre, y a t'il autre chose qu'une perche Sil faut percer une dalle béton pour faire passer les gaines ou ajouter une arrivée électrique pour raccorder la ventilation, par exemple, un surcoût est prévisible si l’installation est effectuée par un professionnel. Installer une VMC hygroréglable est un excellent choix : abordable et efficace, elle apporte un vrai confort et ne nécessite que peu d’entretien. 4Hre. De la même manière que dans une maison, bien ventiler un appartement est essentiel. Pour assurer un renouvellement d’air efficace et réduire l’humidité, l’installation d’une VMC est la solution à privilégier. Si tous les appartements neufs sont équipés d’un tel système, cela n’est pas toujours le cas dans l’ancien. Notre guide pratique vous explique pourquoi et comment installer une VMC en rénovation. Quelle VMC choisir pour un appartement ? La VMC simple flux est généralement à privilégier dans un appartement. Ce système permet de garantir une bonne qualité de l’air à l’intérieur du logement. Il présente par ailleurs deux avantages par rapport à un modèle à double flux plutôt placé dans une maison Installation simple, les conduits étant plus petits pour faire passer les gainesPrix abordable Un extracteur unique est relié par des gaines à plusieurs bouches. Celles-ci sont positionnées au niveau des pièces humides salle d’eau, WC avec un détecteur de présence et cuisine avec une position marche forcée. Plus ces pièces sont proches, moins la longueur de gaine est importante et plus le rendement est bon. Le moteur est relativement compact, ce qui permet de l’installer dans un faux-plafond, avec les gaines. Dans un appartement ancien, la création d’un faux-plafond est donc le plus souvent indispensable dans les pièces citées précédemment. Esthétique et assez simple à réaliser, cette solution très souvent utilisée en rénovation permet par ailleurs de rajouter de l’éclairage sous forme de spots si besoin. La VMC hygroréglable Certains modèles de VMC simple flux sont hygroréglables. Cette option permet un déclenchement automatique de la ventilation quand l’humidité est très importante par exemple lors de la prise d’une douche. L’installation d’une VMC simple flux hygroréglable est exactement la même que celle d’un modèle classique. En effet, seules les bouches d’extraction sont différentes et intègrent un capteur d’humidité. Comment évacuer l’air hors de l’appartement ? Le but d’une VMC est de capter l’air vicié à l’intérieur de l’appartement pour le rejeter à l’extérieur. Il est donc nécessaire de trouver un moyen d’évacuation pour y raccorder la gaine. Dans un immeuble ancien, il est fréquent de se servir d’un conduit de cheminée inutilisé. En l’absence de ce type de conduit ou de solution équivalente, une ouverture sur la façade de l’immeuble est nécessaire. Même si le diamètre est modeste, il est obligatoire d’obtenir l’accord du syndic avant d’effectuer ce type de travaux. Nous vous conseillons d’attendre la prochaine AGO annuelle assemblée générale ordinaire et d’inscrire cette question à l’ordre du jour. Si vous souhaitez réaliser des travaux urgents, vous pouvez également demander de convoquer une AGE assemblée générale extraordinaire, à vos frais. Les 5 étapes pour installer une VMC dans un appartement Respectez les étapes suivantes pour installer facilement une VMC dans votre appartement. Nous vous conseillons d’opter pour un modèle extraplat » environ 20cm de hauteur pour réduire au maximum l’épaisseur du faux-plafond. Sachez également que sans être forcément gênant, le bloc moteur d’une VMC reste audible. Nous recommandons donc de l’éloigner des chambres. Fixation du bloc d’extraction Commencez par définir l’emplacement du groupe d’extraction pour repérer les trous de fixation. Le bloc moteur peut être positionné sous le plafond choix le plus courant ou contre le mur. Percez ensuite les différents trous avant de cheviller. Fixez enfin le bloc moteur en vous assurant de ne pas oublier les patins d’insonorisation. Note Les appartements anciens possèdent souvent des grilles d’évacuation hautes. Le diamètre de sortie du bloc moteur 125mm permet de les utiliser. Réalisation du cheminement des gaines Il convient de réduire au maximum la longueur des gaines et le nombre de coudes pour obtenir un rendement optimal. Percez un trou de repérage foret 8mm depuis la pièce principale où se trouve le bloc moteur. Positionnez-vous ensuite de l’autre côté du mur. Le trou sert alors de centrage pour la scie trépan. Optez pour un diamètre de 80 ou 125mm en fonction du type de gaine. Pensez bien à laisser un espace suffisant sous le plafond. Mise en place de la gaine et de la bouche d’extraction Faites passer la gaine au travers du trou et raccordez-la au bloc moteur grâce aux colliers fournis. Positionnez ensuite la bouche d’extraction pour repérer les trous de perçage puis fixez-la. Un capot amovible permet un entretien facile pour retirer la poussière. Recommencez l’opération autant de fois qu’il y a de bouches à placer. Raccord électrique et pose du faux plafond Le groupe d’extraction doit être alimenté en électricité grâce à une ligne directe, sans interrupteur. Posez ensuite le faux plafond. Celui-ci ne doit pas toucher le bloc moteur. Optez pour une plaque démontable pour plus de facilité en cas d’intervention lors d’une panne. Modification de la circulation de l’air Pour que le système soit efficace, l’air doit pouvoir circuler parfaitement dans tout l’appartement. Vous devez donc détalonner les portes les raccourcir pour laisser un espace libre d’environ 1,50 à 2cm. La pose de grille statique standard dans chaque pièce sèche est également possible. En résumé L’installation d’une VMC simple flux dans un appartement offre un fonctionnement permanent. Les avantages sont nombreux qualité de l’air, évacuation de l’humidité, absence de moisissures et élimination des mauvaises odeurs. Vous souhaitez confier la pose d’une VMC dans votre logement à un professionnel de confiance ? Faites une demande de devis sur notre site pour recevoir plusieurs chiffrages gratuits ! Nous vous mettrons en relation avec des artisans qualifiés près de chez vous. L’idéal pour avoir la garantie d’un résultat de qualité au meilleur prix et en toute tranquillité. VMC simple flux La VMC simple flux est le plus connu et le plus installé des systèmes de ventilation mécanique en France. Basé sur l’évacuation continue de l’air vicié via des bouches d’extraction situées dans les pièces humides, il souffre cependant de quelques défauts, corrigés en partie par l’apparition de systèmes hygroréglables évolués type B, adaptés au dernières réglementations thermiques. Qu’est-ce que la VMC simple flux ? La VMC, acronyme de Ventilation Mécanique Contrôlée, a pour objectif d’optimiser la ventilation au sein d’un bâtiment en améliorant mécaniquement les circuits de ventilation naturelle. De manière générale, une bonne ventilation doit garantir un air intérieur de qualité et ainsi améliorer le confort de vie des occupants. En supprimant les concentrations d’humidité, de polluants et de gaz toxiques, la ventilation empêche l’apparition de moisissures, champignons et germes provoquant des pathologies diverses allergies notamment et une détérioration du bâti. Au sein de bâtiments de mieux en mieux isolés, la ventilation mécanique contrôlée agit en continu et assure ainsi un renouvellement de l’air optimal. Principe de fonctionnement VMC simple flux – Schéma de fonctionnement Pour réaliser cet objectif, un dispositif de VMC simple flux repose sur les deux principes suivants L’air vicié, chargé d’humidité, présent dans le logement est évacué mécaniquement via des bouches d’extraction situées dans les pièces humides cuisine, salle de bain, WC. Ces bouches d’extraction sont reliées par des conduits à un extracteur qui aspire cet air vicié et le rejette à l’extérieur, le plus souvent en de cet air vicié crée un phénomène de dépression dans le logement, compensé par les amenées d’air neuf dans les pièces de vie séjour, chambres. En effet, pour que le système de VMC simple flux puisse fonctionner de manière optimale, il est essentiel qu’un flux d’air neuf » entre naturellement dans ces pièces via des prises d’air passives situées en hauteur généralement au dessus des fenêtres. Dans un système simple flux, l’amenée d’air est naturelle et l’extraction d’air est mécanique. Dans un système double flux, les deux sont mécaniques. Autoréglable ou hygroréglable ? Pour optimiser le principe de base de la VMC simple flux, les fabricants ont mis en place des dispositifs permettant d’ajuster le débit de l’air aspiré par les bouches d’extraction. Cette régulation doit permettre d’équilibrer les flux d’air entrants et sortants du bâtiment. VMC simple flux autoréglable Dans une VMC simple flux autoréglable, le débit des entrées d’air et extracteurs est automatiquement ajusté en fonction de la différence de pression générée par l’aspiration de l’air intérieur. La fonction autoréglable peut être située dans le groupe d’extraction en habitat individuel, qui est alors associé à des bouches d’extraction basiques, ou directement dans chaque bouche d’extraction en habitat collectif. L’inconvénient d’un tel système est qu’il n’agit pas en fonction du taux d’humidité de la pièce, ce qui ne permet pas une optimisation des performances énergétiques et crée de réelles déperditions thermiques. Une VMC simple flux autoréglable trouvera plutôt sa place au sein d’une maison en rénovation, dont l’isolation est imparfaite. VMC simple flux hygroréglable Dans un système hygroréglable, la régulation s’effectue en fonction du taux d’humidité détecté au niveau des bouches d’extraction et/ou des prises d’air. Les bouches se ferment ou s’ouvrent automatiquement en fonction de l’hygrométrie relevée, ce qui permet de contrôler l’entrée d’air extérieur et de limiter la déperdition thermique. À noter qu’un système hygroréglable nécessite que les bouches et le groupe d’extraction soient hygroréglables. Un système hygroréglable de type A inclut seulement la détection hygrométrique dans les bouches d’extraction les entrées d’air étant toujours régulées par le différentiel de pression, alors qu’un système hygroréglable de type B inclut la détection hygrométrique dans les bouches d’extraction et les prises d’air. De part l’optimisation du flux d’air nécessaire à une bonne hygrométrie, une VMC simple flux hygroréglable consommera moins qu’une VMC autoréglable. Cette diminution de la consommation sera encore plus prégnante en présence d’un système basse consommation » et d’un logement bien isolé. Avantages et inconvénients d’une VMC simple flux Si la VMC simple flux est le plus installé des systèmes de ventilation mécanique en France, il n’est pourtant pas le plus performant. Car, s’il dispose de vraies qualités d’aération, il souffre cependant de performances thermiques moyennes. Les principaux avantages d’une VMC simple flux sont Le prix les groupes d’extraction les moins chers et les plus basiques coûtent quelques dizaines d’euros. Le coût de l’ensemble du matériel nécessaire peut donc se limiter à quelques centaines d’euros. En outre, pour un bon bricoleur, une VMC simple flux n’est pas complexe à installer, ce qui permet de réaliser encore plus d’ relative simplicité de mise en œuvre la VMC simple flux est un dispositif facile à appréhender et qui ne demande pas trop de connaissances techniques. Un adepte du bricolage pourra tout-à-fait installer une VMC simple flux, même si le chantier peut s’avérer d’importance avec le besoin de faire passer les conduits à travers les pièces, cloisons, murs et plafonds jusqu’au caisson d’ performances en terme de renouvellement de l’air la VMC simple flux est un système qui a fait ses preuves. Bien entretenu, il permet de faire circuler efficacement l’air à travers le logement et répond donc aux besoins liés à son assèchement et à l’évacuation des polluants et poussières. Les principaux inconvénients d’une VMC simple flux sont La déperdition thermique contrairement à une VMC double flux, à une VMI ou une VPH, l’air entrant n’est pas réchauffé. Lorsque les températures extérieures baissent, ce flux d’air frais crée donc une déperdition thermique contraire aux efforts d’isolation des logements. La consommation énergétique s’en ressent forcément. Ce défaut est en partie corrigé par les systèmes hygroréglables, notamment de type B d’ailleurs éligibles à la RT2012, mais ceux-ci n’évitent pas complètement la perte comme tout système de ventilation, la VMC simple flux doit être régulièrement entretenue pour conserver une efficacité maximale. Maintenance du groupe d’extraction et nettoyage des bouches sont donc des opérations à prévoir de façon et les travaux nécessaires à l’installation le logement doit pouvoir accueillir le caisson d’extraction, les conduits, les bouches d’extraction, ainsi qu’une sortie en toiture. Le caisson et les conduits ne sont pas les éléments les plus esthétiques au monde il est donc nécessaire de les rendre les plus discrets possibles, mais c’est le lot de la plupart des systèmes de les personnes très sensibles au bruit une éventuelle gêne acoustique. Quel est le prix d’une VMC simple flux ? Pour calculer le prix d’un système de VMC simple flux, il est nécessaire de prendre en compte le coût des différents éléments nécessaires à son installation. La plupart des fabricants proposent désormais des kits incluant le groupe d’extraction motorisé et plusieurs bouches d’extraction Pour une VMC simple flux autoréglable, le coût du matériel oscille entre 70 et 400 € ;Pour une VMC simple flux hygroréglable, le coût du matériel varie entre 100 et 500 €. Et si vous décidez de faire poser votre VMC par un professionnel Le coût de l’installation par un professionnel d’une VMC autoréglable en rénovation se situe entre 500 et 900 € hors matériel ;Le coût de l’installation par un professionnel d’une VMC hygroréglable en rénovation se situe entre 700 et 1 300 € hors matériel. Comment installer une VMC simple flux ? Le matériel nécessaire à l’installation d’une VMC simple flux est constitué des éléments suivants un groupe d’extraction motorisé ; des bouches d’extraction de l’air vicié ;des prises d’air neuf par exemple grilles d’aération ;des gaines ou conduits aérauliques ; une sortie de toiture. La liaison entre le groupe d’extraction, les conduits et les bouches nécessite l’usage de raccords, de manchons et de réducteurs. Entre chaque pièce de la maison doivent aussi être aménagés des passages de transit. Extracteur simple flux S&P Ozeo ecowatt Groupe d’extraction motorisé Le groupe d’extraction, cœur du système, permet d’aspirer l’air vicié provenant des pièces de service. Il se trouve généralement dans les combles mais peut aussi être positionné dans un local dédié. Pour éviter les vibrations, il est préférable de l’installer en hauteur suspendu ou de prévoir un matériau amortissant en dessous. Le groupe d’extraction est constitué d’un moteur, pour aspirer l’air, et de piquages permettant de raccorder les conduits provenant de la cuisine, des WC et des salles d’eau, et le conduit ressortant en toiture. Bouches d’extraction de l’air vicié Bouche d’extraction Aldes Les bouches d’extraction, simples, autoréglables ou hygroréglables, sont installées dans les pièces de service cuisine, sanitaires à 1,80 m de hauteur minimum et 10 cm minimum des parois. À noter que certaines bouches hygroréglables et/ou connectées peuvent nécessiter l’usage de piles ou un raccordement électrique. Entrées d’air neuf Pour assurer une amenée suffisante d’air neuf extérieur, il est important que toutes les pièces de vie soient équipées de prises d’air ayant une dimension adaptée. Ces entrées peuvent se situer dans la menuiserie d’une fenêtre, en coffre de volet roulant ou directement dans la maçonnerie avec le percement d’ouvertures et l’installation de grilles. Pour éviter toute gêne aux utilisateurs, il est préférable de positionner ces entrées d’air en hauteur 1,80 m au minimum. Elles doivent également être conçues de manière à éviter les infiltrations d’eau de pluie. Le déflecteur intérieur est à orienter vers le haut pour ne pas diriger le flux d’air vers les occupants et l’auvent extérieur vers le bas pour éviter les infiltrations. Dans le cas d’un système de VMC simple flux hygroréglable de type B, il est à noter que les entrées d’air sont également hygroréglables. Conduits aérauliques Les conduits aérauliques permettent de relier les bouches d’extraction au groupe d’extraction. Ces conduits sont en PVC souple ou flexible de diamètre 80 mm dans les salles d’eau et les WC, et de diamètre 125 ou 150 mm dans la cuisine. La longueur du conduit entre les bouches d’extraction installées dans la cuisine et le caisson d’extraction doit être de 5 mètres au maximum, tandis qu’elle peut aller jusqu’à 10 mètres entre les sanitaires et ce même caisson. Dans le cas d’une maison à étages, ou si les longueurs maximales indiquées ci-dessus doivent être dépassées, il est nécessaire d’installer en complément des conduits en PVC rigide. Évidemment, il est important d’éviter au maximum la présence de coudes, surtout à 90°, et l’écrasement ou la réduction forcée des conduits. De telles anomalies risquent de développer le phénomène de condensation à l’intérieur du conduit et de favoriser son encrassement. Même si cela n’est pas obligatoire dans le cas d’une VMC simple flux, il est conseillé d’isoler les conduits présents dans les combles afin d’éviter au maximum l’apparition de condensation engendrée par les variations de la température extérieure. Enfin, il est intéressant que le réseau d’extraction d’air soit équipée de pièges à son pour réduire le bruit engendré par le moteur de VMC. Sortie de toiture L’évacuation de l’air vicié doit se faire dans l’idéal en toiture, le plus loin possible d’une entrée d’air. Les sorties dans les combles sont à bannir. Le tuyau d’évacuation doit être positionné de façon verticale et équipé d’un pare-pluie ou chapeau ». L’installation doit se faire en veillant à ne pas détériorer l’étanchéité du toit. Passages de transit Pour assurer une bonne circulation d’air entre les pièces munies de prises d’air et les pièces équipées de bouches d’extraction, il est essentiel de veiller au maintien constant de passages de transit, même si les portes de communication sont fermées. Ces passages de transit sont situées en bas des portes. Un détalonnage peut être nécessaire 1 cm pour les portes des sanitaires ou des chambres ; 2 cm pour les portes de la cuisine, de la salle de séjour ou des dégagements. Bien choisir sa VMC simple flux Comme nous l’avons expliqué plus haut, lors de la sélection d’une VMC simple flux, il est avant tout nécessaire de savoir si on souhaite une VMC simple, autoréglable, hygroréglable de type A ou hygroréglable de type B. Mais choisir la VMC simple flux la plus adaptée à son logement nécessite aussi de prendre en considération le nombre et la répartition des pièces, notamment des sanitaires et de la cuisine. Ainsi, il faut vérifier le nombre de piquages disponibles sur le groupe d’extraction, c’est à dire le nombre de conduits d’air vicié pouvant y être raccordés. Parmi les piquages disponibles, il est aussi nécessaire de contrôler le nombre de piquages dédiés aux sanitaires WC, salle de bain, bénéficiant d’un diamètre réduit de 80 mm, et le nombre de piquages pour la cuisine diamètre 125 mm. Les autres éléments à prendre en compte sont les dimensions du caisson d’extraction, pour savoir si celui-ci peut s’intégrer sans problème dans le logement. Le constructeur peut préconiser un emplacement préférentiel pour son installation combles, faux-plafond…. Le niveau sonore généré par le moteur est également un paramètre important quelques décibels peuvent faire toute la différence au niveau de la gêne acoustique. Enfin, la consommation électrique est un critère essentiel de choix puisqu’il s’agit d’un appareil destiné à fonctionner en permanence. Sachez qu’il existe des systèmes de VMC simple flux connectés, permettant un pilotage à distance de la qualité de l’air intérieur. Des bouches avec détecteurs de présence permettent aussi d’affiner les flux d’air renouvelés par le dispositif. S’assurer du bon fonctionnement de l’installation L’installation d’une VMC simple flux doit obéir aux exigences réglementaires de débit d’air, exprimées en m3 / heure et fixées par l’arrêté du 24 mars 1982 relatif à l’aération des logements modifié par l’arrêté du 28 octobre 1983. Cet arrêté définit avec précision les débits d’air minimaux dans un logement, en fonction de sa taille et du nombre de pièces principales Débits d’air selon le nombre de pièces du logement – Arrêté du 24 mars 1982 relatif à l’aération des logements L’objectif est de fournir une aération générale et permanente dans l’ensemble du logement. Pour que le dispositif fonctionne de manière optimale, il est essentiel que la somme des modules des entrées d’air installées additionnée à la perméabilité du logement soit supérieure ou égale au débit maximal d’air extrait par le moteur d’extraction de la VMC. Le mode de calcul de ces données figure dans le DTU Ce document normatif fournit des règles de conception et de dimensionnement des organes de ventilation et de l’installation dans son ensemble, notamment en matière d’étanchéité et d’acoustique. Contrôle basique des entrées et sorties d’air Pour vérifier que l’installation d’une VMC simple flux fonctionne bien, il est donc nécessaire de contrôler les flux d’air entrant par les grilles d’aération et aspirés par les bouches d’extraction. L’usage d’une feuille de papier toilette peut aider l’utilisateur à faire cette vérification en plaquant la feuille sur l’entrée d’air, elle doit être repoussée par l’air entrant ; en plaquant la feuille sur la bouche d’extraction, elle doit rester collée ». Entretien et maintenance De façon générale, il est essentiel de ne jamais obstruer les entrées d’air et bouches d’extraction afin que la circulation d’air soit toujours optimale. Il est aussi important que la VMC fonctionne en permanence, particulièrement durant les saisons obligeant à tenir fermées les fenêtres. Les différents composants d’une VMC simple flux sont à nettoyer régulièrement Deux fois par an, à l’aide d’eau savonneuse et en les démontant, pour les bouches d’extraction situées dans les WC et salles d’eau ;Quatre fois par an, à l’aide d’eau savonneuse et en les démontant, pour les bouches d’extraction situées dans la cuisine l’important est de retirer notamment toutes traces de graisse ;Dès que la poussière s’accumule sur les entrées d’air. Le groupe d’extraction motorisé est à dépoussiérer dans le cadre d’une maintenance périodique. La même opération peut être effectuée à l’intérieur des conduits à l’aide d’un furet ou d’une brosse. Les risques liés à la santé des occupants sont cependant moindres que dans une VMC double flux ou une VMI, puisque les conduits ne servent pas à amener de l’air depuis l’extérieur vers l’intérieur et donc à faire entrer de potentiels polluants. Avant d'installer une VMC, il faut se référer aux normes et aux réglementations en vigueur que cela soit dans un logement collectif ou dans logement individuel. Quelles sont ces normes et quelles sont les réglementations relatives aux VMC ? Petit tour d'horizon. Renouvellement d'air exigé pour tous les logements L'obligation d'assurer une bonne ventilation dans une habitation est requise pour les biens individuels et pour les logements collectifs parties privatives mais aussi parties communes. Depuis le début des années 1980, des débits d'air minimum ont été mis en place ce qui a engendré le début des utilisations de VMC afin de pouvoir respecter ces valeurs de renouvellement d'air. Pour autant, la VMC n'est pas une obligation si ces débits peuvent être respectés avec un système naturel, ce qui est rarement le cas, d'où une généralisation de la Ventilation Mécanique Contrôlée dans les logements individuels et collectifs. Les arrêtés concernant la ventilation et les VMC Le décret 55-1394 du 22 octobre 1955 demande à ce que "l'aération des pièces principales et des cuisines doit être assurée de façon suffisante" mais aussi que "le renouvellement d'air doit pouvoir être assuré de façon permanente indépendamment de l'ouverture des baies". Ce décret, qui concerne le neuf mais aussi les gros travaux modifiant le gros-œuvre ou l'économie du bâti, notifie également la présence d'une ventilation dans les buanderies, les salles d'eau et les toilettes des logements ainsi que dans les parties communes des immeubles collectifs. L'arrêté du 14 novembre 1958 reprend ces dispositions et intègre la possibilité d'installer des systèmes mécaniques en complément du système de ventilation naturelle ouverture des fenêtres, grilles d'aération sur les fenêtres. L'arrêté du 22 octobre 1969 indique que la ventilation doit être permanente et générale au moins pendant la période où les fenêtres doivent rester fermées à cause des températures extérieures. Cette circulation d'air se fera des pièces principales vers les pièces de services cuisine, salle de bain, toilettes. Le système d'aération d'un logement a donc l'exigence de comporter des entrées d'air dans toutes les pièces principales et des évacuations d'air dans les pièces de service. L'arrêté du 6 octobre 1978 demande à ce que les biens soient mieux protégés contre les bruits extérieurs avec une ventilation générale et permanente en toute saison. L'arrêté du 24 mars 1982 requiert des exigences de débits d'air extraits dans les pièces de service en fonction du nombre de pièces principales du logement. L'arrêté du 28 octobre 1983 permet de réduire le débit global minimum extrait pour les VMC autoréglables et hygroréglables. La norme DTU concernant les VMC Les règles de conception technique, de dimensionnement, d'installation et de mise en service d'une VMC sont régies par la NF DTU Cette norme concerne aussi bien les fabricants, les chauffagistes, les électriciens qui installent une VMC neuve dans le neuf ou dans l'ancien et sur un bâti collectif ou individuel. La DTU rappelle également que chaque propriétaire est tenu de faire contrôler sa VMC gaz au moins une fois par an. Le DTU 68-3 donne les règles de calcul, dimensionnement et mise en œuvre des VMC simple flux autoréglable, des VMC gaz et des VMC double-flux. Le Document Technique Unique dispose également d'une partie sur les critères généraux de choix des matériaux pour l'installation de la ventilation et d'une partie des clauses administratives de la conception à la mise en œuvre. La RT2012 et la VMC La Réglementation Thermique 2012 impose une consommation énergétique maximale pour chaque nouvelle construction 50kWhEP/m²/an ainsi qu'une bonne étanchéité à l'air du bâti pour lutter contre les pertes d'énergie. La ventilation est l'un des équipements pris en compte dans le calcul de cette consommation RT2012 tout en devant répondre aux exigences de renouvellement de l'air stipulée dans les arrêtés cités plus haut. La RT2012 préconise une ventilation réalisée soit une VMC simple flux hygroréglable soit une VMC double flux. Cette dernière permettant de réchauffer ou de rafraichir l'air extérieur sans avoir besoin de climatisation.